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La voiture avançait Dans la pénombre humide L'homme avait choisi son quartier Un carillon sonnait Pour dire que la nuit se termine Pour un f?tard Il est trop tôt pour rentrer La nuit a été chaude En alcools, en farines lég?res Ces gens-l? ont tout ce qu'ils veulent Mais lui, il s'est inventé Un jeu supplémentaire Surtout, surtout Ne jamais rentrer seul C'est pas un jeu précis C'est plutôt son envie de plaire Quelque chose comme passer du bon temps C'est pour ça qu'il a choisi Ce quartier ordinaire Cette fin de nuit parmi les pauvres gens Lui, c'est un noceur, un dandy, un rouleur La premi?re fille qu'il croise Il sait qu'il doit faire vite Alors, il lui sourit pour ne pas qu'elle s'inqui?te Une sorte de jazz monte Comme il baisse la vitre Elle n'a m?me pas tourné la t?te... Il reste un bar ouvert O? quelques so?lards se cramponnent Et o? la serveuse ne s'étonne de rien Il laisse la voiture devant IL est s?r que ça l'impressionne Mais elle a répondu en retirant sa main Elle a dit : no sir, no sir La vie a fait de toi un dandy, un rouleur T'avances comme au volant d'un cargo, d'un croiseur J'aime pas comme tu claques des doigts Elle a dit : no sir, no sir T'es tombé du côté des nantis, des menteurs Dans ta poitrine j'entends le battement d'un compteur Faut pas que tu comptes sur moi On n'a pas la vie facile Hey, mais on a tout ce qu'il faut On a rangé les évangiles On ne fera plus de cadeau On voit venir le jour C'est comme la chance qui nous quitte Il faut partir avant que tout ne se complique Dans cette chasse ? cour Y'a quand m?me une limite Celle de rentrer avant que ne s'éteigne l'éclairage public Il revient vers chez lui Le portail électrique Les allées de graviers entre les massifs de fleurs Faire un peu de café Mettre un peu de musique Oublier ce que cette fille lui disait tout ? l'heure... Quand elle parlait d'un noceur... d'un noceur La fille a parlé de... noceur... Et puis elle a parlé de dandy, de rouleur Et aussi de cargo, de croiseur De gens qui claquent des doigts Elle a dit : no sir, no sir Dans ta poitrine j'entends le battement d'un compteur Faut pas que tu comptes sur moi Elle a dit : no sir, no sir La vie a fait de toi un dandy, un rouleur T'avances comme au volant d'un cargo, d'un croiseur J'aime pas comme tu claques des doigts
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Fragment na dzis:
Krzysztof Kiljański : Prócz Ciebie nic
Świat szybki jak, młody wiatr pędzi co tchu
I nie ma czasu na miłość już.
Więc proszę Cię blisko bądź, kochaj mnie
Trwaj przy mnie, bo wokół wzburzone morze
Tylko Twoja dłoń. To stały ląd.
>Żyj z całych sił, życie tli się płomieniem tu
Wątłym i łatwo zagasić go.
Więc proszę Cię blisko bądź, kochaj mnie
Trwaj przy mnie, bo wokół wzburzone morze
Tylko Twoja dłoń. To stały ląd.
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Co los chce dać lub zabrac mi.
Dziś oprócz Ciebie wiem, nie mam nic. 2x
Więc blisko bądź i kochaj mnie
Trwaj przy mnie, bo wokół wzburzone morze
Tylko Twoja dłoń. To stały ląd.
Stały ląd. ....
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